"Nous avons besoin de quatre étreintes par jour pour survivre, huit pour l'entretien et douze pour la croissance personnelle."
Pour ceux et celles qui ne la connaissent pas encore, je vous présente Virginia Satir (1916-1988) thérapeute américaine célèbre pour ses thérapies familiales. J'ai une tendresse très spéciale pour cette femme, d'ont j'aime sa bienveillance, l'approche innovante de ses thérapies et sa grande compréhension et écoute de l'autre.
Je partage avec vous un de ses texte, plein de belles choses, profond, doux, tendre et fort comme chacun(e) d'entre nous…
Je vous invite à le lire à vous même, à vos proches, vos enfants, vos amis, je vous invite à le relire et à le partager… Avec ceux que vous aimez... ceux qui on besoin d'être aimé… ceux qui ne savent pas qu'ils sont aimé et ceux qui aimeraient s'aimer...
La Saint Valentin fête l'amour, pas les couples amoureux... vous comprenez la nuance ?
Bonne Saint Valentin …
Je suis moi.
Dans le monde entier, il n'y a personne d'autre exactement comme moi.
Il y a des personnes qui me ressemblent sur certains points, mais personne n'est en tous points exactement comme moi.
Par conséquent, toute chose qui vient de moi est authentiquement mienne parce que moi seul ai fait ce choix.
Je possède tout ce qui me constitue: mon corps et tout ce qu'il fait, mon esprit, incluant toutes mes pensées et idées; mes émotions quelles qu'elles soient: colère, joie, frustration, amour, désappointement, excitation, Ma bouche et tous les mots qui en sortent : polis, doux, durs, Toutes mes actions qu'elles soient envers les autres ou envers moi-même.
Je possède tous mes fantasmes, mes rêves, mes espoirs, mes peurs.
Je possède tous mes triomphes et tous mes succès, tous mes échecs et mes erreurs.
Parce que je m'appartiens totalement, je peux me connaître intimement.
Ce faisant je peux m'aimer et lier d'amitié avec toutes les parties de moi. Je peux alors faire en sorte que toute ma personne travaille dans mon intérêt.
Je sais qu'il y a des aspects de moi-même qui me rendent perplexe et d'autre aspects que je ne connais pas.
Mais tant et aussi longtemps que je suis bonne et aimante envers moi-même, je peux, avec courage et espoir, chercher des solutions aux questions que je me pose et des moyens d'en savoir davantage sur moi.
Quelle que soit mon apparence, visuel ou auditive, quoi que je dise ou fasse et quoi que je pense ou ressente à un moment donné, je suis authentiquement MOI.
Ceci est réel et reflète où je suis en cet instant dans le temps.
Si plus tard, des parties de ce qu'on a pu voir ou entendre de Moi, de ce que j'ai dis ou fait, de ce que j'ai pensé ou ressenti s'avèrent ne plus m'aller, je peux me débarrasser de ce qui ne ME va plus, garder le reste et inventer quelque chose de nouveau pour remplacer ce que j'ai jeté.
Je peux voir, entendre, ressentir, penser, dire et faire ce que je veux. J'ai les outils pour survivre, pour être proche des autres, pour être productive, afin de donner du sens et de l'ordre dans, le monde, les gens et les choses qui m'entourent.
Je me possède,
par conséquent, je peux me réaliser.
Je suis Moi et je suis bien.
(*Je suis Moi, je suis bien et je suis unique)
Virginia Satir
* Variante personnelle marienightandday
...
...
;-)
La Saint Valentin des narcissiques ?
RépondreSupprimerHello Autophobe, premièrement je te remercie d'avoir pris le temps de laisser un commentaire. Il y a plusieurs façons de fêter La Saint Valentin. Dans certains pays on réduit cette journée aux amoureux et aux couples, pour ma part je préfère la version outre-atlantique où l'on fête l'amour et l'amitié, dire aux personnes qui nous entoure que l'on pense à elles et qu'on les apprécie est moins réducteur. Pour ce qui est de ta question. Le but étant de manifester son attachement à l'autre "la Saint Valentin" est le contraire du comportement narcissique... mais si tu veux te fêter, te complimenter, te dire que tu es formidable et que tu es unique… et bien fait le toute l'année, car l'estime de soi est une denrée rare. Le texte de Virginia Satir, s'adresse à toutes les personnes qui manquent d'estime de soi, simplement par ce qu'elles n'ont pas eu la chance d'être aimées, soutenues, valorisées dans leurs vie d'enfant ou/et d'adulte et qui mérite comme chaque hêtre vivant de se sentir aimé. Et en fin de compte le plus important de s'aimer soi-même. ;-)
SupprimerMarie R. : « […] je te remercie d'avoir pris le temps de laisser un commentaire. »
SupprimerEt je vous remercie d'avoir pris le temps de me répondre !
Marie R. : « La Saint Valentin fête l'amour, pas les couples amoureux... vous comprenez la nuance ? »
S'il s'agit d'être amoureux de soi, c'est du narcissisme, la porte ouverte à la monstruosité !!!
Virginia Satir : « […] toute chose qui vient de moi est authentiquement mienne parce que moi seul ai fait ce choix. »
Cette façon de voir les choses est nombriliste et puérile. Nos actions ne nous appartiendraient entièrement que si nous ne subissions aucune influence extérieure. Égoïsme intéressé ?
V.S. : « Je peux alors faire en sorte que toute ma personne travaille dans mon intérêt. »
Quel aveu !
Nous savons bien que si nous ne cherchons que notre intérêt nous devenons des monstres.
V.S. : « […] J'ai les outils pour survivre, pour être proche des autres, pour être productive, afin de donner du sens et de l'ordre dans le monde, les gens et les choses qui m'entourent. »
On pourrait croire que ce me contredit : que nenni ! Même des gens qui commettent des atrocités se sentent proches des autres parce qu'ils sont proches de certains autres, et il est impossible d'être proche de tout le monde.
Marie R. : « […] Le texte de Virginia Satir s'adresse à toutes les personnes qui manquent d'estime de soi, simplement parce qu'elles n'ont pas eu la chance d'être aimées, soutenues, valorisées dans leurs vie d'enfant ou/et d'adulte et qui méritent comme chaque être vivant de se sentir aimé. »
Oui, je comprends votre point de vue. Il me semble que vous considérez le devoir de ne pas nuire à autrui comme évident au point de n'avoir pas à être manifesté. Je me connaissais pas Virginia Satir avant de lire cette page, donc je me trompe peut-être. Toujours est-il que ce que je vois dans ce texte est une profession de foi pour une société individualiste et égoïste, une apologie du monde libéral libertaire dans lequel nous vivons, où des ministres et des cinéastes ne comprennent plus pourquoi il ne faudrait pas trousser des mômes ou des femmes de chambre, où nos dirigeants font mourir des millions d'innocents au nom de la lutte contre « la haine ». Ils prennent pour des manifestations de haine personnelle ou de jalousie toute réprobation de leur comportement, pensant sûrement que toute chose qui vient d'eux est authentiquement eux-mêmes et qu'ils ne font qu'utiliser les outils qui leur permettent de survivre et de donner un sens et un ordre aux choses et aux gens qui les entourent, faire en sorte que toute leur personne travaille dans leur intérêt.
Peut-être que vous ne voyez pas assez facilement le mal. Peut-être que je le vois trop facilement. J'ai la flemme de me renseigner sur cette Virginia Satir, ce qui pourtant me permettrait de savoir lequel de nous ne l'a pas comprise.
Mon prochain commentaire sera vraisemblablement sur un autre sujet, le « bonnet A » : nos avis y concordent !
Merci à vous !
« Le but étant de manifester son attachement à l'autre "la Saint Valentin" est le contraire du comportement narcissique… »
SupprimerJ'ajoute que je n'ai pas voulu négliger ce point en disant que S'il s'agit d'être amoureux de soi, c'est du narcissisme. C'est sur le sens à donner aux arguments de Virginia Satir, et à leurs conséquences implicites, que je porte ce jugement.
Merci à vous (bis) !
Merci de partager votre point de vue et votre analyse. Peux être que nous l'avons comprise tous les deux avec nos références, nos ressentis et notre chemin de vie, permettez moi de vous transmettre un lien qui vous informe un peux plus du travail de Virgina Satir https://www.erudit.org/revue/smq/1977/v2/n1/030016ar.pdf
SupprimerJe me réjouis de lire votre commentaire sur le bonnet A ;-)