"WHERE CHILDREN SLEEP" TOUS EGAUX ?

Je voulais partager avec vous une série de photos extraites de l'ouvrage du photographe James Mollison - "Where Childen Sleep".
Le travail de ce photographe, est plus pour moi intéressant dans le sens "témoignage", que photographique. 
La qualité de ces prises de vue et portraits, me parait discutable, aussi bien, au sens technique, qu'artistique. 
Photographié sur fond blanc, sans expression avec le même éclairage et hors contexte. Ces portraits ne me plaisent pas beaucoup. Idem pour les intérieurs, qui non accompagné de l'enfant deviennent anonymes. Les images séparées l'une de l'autre, ne veulent rien dire et n'ont pas d'intérêt pour moi.
Je qualifierai son travail, d'ethnographique.
Et c'est de ce point de vue la, que son travail m'intéresse.

Revenons à l'analise en gardant en tête que pour ces photos, décor et enfants, on été "préparé".

Indira 7 ans Kathmandu Népal

C'est assez flagrant sur le portrait ci-dessus de Indira  avec sa chemise rose. Pourquoi l'avoir fait pauser avec un marteau, alors qu'il s'agit de chambre et pas d'enfants au travail, si ce n'est pour influencer notre regard ?

Partant de l'idée, que quand on est parent, on veut le meilleur pour nos enfants. Je poste ces images sans porter un jugement, mais comme réflexion sur ce qui est important dans ce monde.
Je ne parle pas d'amour, d'affection on est bien d'acore. 
Ma réflexion aujourd'hui porte plutôt sur nos besoins et nos bien matériel...

Dong 9 ans Chine

Jame 9 ans NY USA

Lamine 12 ans Senegal

Kaya 4 ans Tokyo Japon

Dans un premier temps on peut se sentir outré, ou même coupable. Mais en y regardant de plus près. Chaque chambre possède les mêmes éléments indispensable : Lit, table, chaise.
Si on décortique l'image, ce qui frappe, dans un premier temps, c'est l'esthétique de l'ameublement de chaque chambre, puis, dans un deuxième temps, le surplus des éléments superflus. 
A ce sujet, on peut également s'interroger sur les différences entre garçon et filles et je ne parle pas décor ou couleur...

On serait tenté de plaindre certains de ces enfants, mais peut-être ce n'est pas celui a qui l'on pense en premier lieu qui est vraiment à plaindre. Il faut être vigilant sur la puissance des images et leurs sens.

Dans la même idée, j'avais croisé un livre dont je ne connais pas le titre. Le photographe avait photographié des familles pausant avec la nourriture consommée en un mois ou une semaine , je ne me rappelle plus.... C'était égalent très instructif.

Embrassez vos enfants et dite leur que vous les aimez. On ne le leur dit jamais assez.

Kiss
;-)

Si le travail de James Mollison vous intéresse voici le lien de son cite Clic!